2- La Tour d’observation : reconstruite par l’administration coloniale en dur, située au sommet du Mamelon. C’est là que la sentinelle montait la garde. Elle permet une vue panoramique de la ville.
Grâce au Tata, Sikasso défia les troupes de Samory Touré et résista pendant une quinzaine de jours à l’assaut de l’armée coloniale française.
- le bloc situé sur le flanc Est sert de lieu de culte aux animistes ;
- le bloc situé sur le flanc sud ouest est réservé aux musulmans (prière et recueillement des marabouts) ;
- le bloc ou vestibule, situé en haut, servait de réfectoire et de refuge aux populations en cas de guerre.
La légende rapporte que les rois de Sikasso n’entreprenaient jamais d’expéditions guerrières sans consulter les génies des grottes.
5- Les chutes de Farako : à 28 km de Sikasso, les chutes de Farako se présentent en escaliers dont les deux dernières marches sont les plus importantes. La dernière chute tombe d’une hauteur d’environ 2,5 m. Sur le lit gréseux, il y a eu formation de patines protectrices et de marmites souvent profondes. La chute est surtout impressionnante en saison de pluies (mois d’Août).
7- La Grotte noire ou « Fara fing » : Située à 10 Km du village, on y trouve une série de vestibules dont les plus importants ont une surface moyenne de 10 à 15m2 et une hauteur moyenne de 1 à 2m.
Une randonnée pédestre est faite pour traverser la forêt classée de Finkolo.
9- Le Centre de Recherche pour la Promotion et la Sauvegarde de la Culture Sénoufo:L’artisanat sénoufo y est représenté dans toute sa diversité. Des objets séculaires représentés permettent une étude anthropologique et ethnologique du peuple sénoufo :( des cassettes vidéo et audio), des documentations sur la vie quotidienne (baptème, funéraille, organisation de la famille, société des masques, linguistique) etc.
10- Le Tunnel de Ouahibéra ou Soïkpa:
(8 km de la route RN7 et 20 km de Kaboïla)
Abri sous terre, le tunnel de Ouahibera est un village souterrain qui servait de lieu de refuge en temps de guerre. De nos jours, les excréments des chauves-souris y sont extraites comme engrais par les paysans.
11- Le Samory Kuruni et le Nankafali Kuruni:
Sur ces deux collines se dressent dans le paysage urbaine de la ville de Sikasso deux monuments en souvenir de la page controversée du siège de Sikasso par Samory. Les deux ouvrages bâtis, chacun sur une surface de 8m² comprennent le piédestal en plateforme, le support (3m de haut) et personnage (4m de haut). Les supports sont ornés de Sofas en bas relief. Les constructions sont en béton armé pigmenté suivant les couleurs des effets d’habillement et objets associés.
13- Le Tombeau de Mansa Daoula : Le père de Tièba et fondateur de la dynastie repose à Bougoula-hameau, la première capitale, à 06km de Sikasso sur la route de Bobo-Dioulasso (Burkina FAso).
15- DIMANCHE MARCHE HEBDOMADAIRE DE SIKASSO:
Un marché très riche en couleur avec ses produits, ses denrées multiples et variées.
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Les portes du Soudan : une chaîne de collines partant de Kebeni en passant par Siou et Woroni viennent former à Kodondougou les portes du Soudan. Ce sont deux blocs de rochers encadrant la route Sikasso - Bouaké en forme de porte.
Le colonisateur a baptisé ce passage “Portes du Soudan” car il marque la fin de la forêt et le début de la savane.
La mosquée naturelle en pierre de Fakocourou : Une chaîne de collines au niveau du village de Kebeni prend le nom de Fakocourou (la colline de Fako).
En plus de la mosquée réservée aux marabouts, se dressent (au sommet de la colline) des blocs de roches illustrant des formes humaines.
Les poissons sacrés de Kébéni : A 27Km de Loulouni, ils sont une colonie de silures vivant dans un marigot « Diego » dans sa section appelée « Dounfing » .
L’acceptation des offrandes par les silures, prouve que les vœux formulés par les visiteurs seront exaucés.
En cas de mort de poisson, tout comme les habitants, les obsèques sont aussi organisés.
Le lac Kambo : Une grande étendue d’eau, où on peut entreprendre une partie de pêche à la canne, observer des oiseaux, contempler la nature verdoyante. On y trouve aussi des hippopotames.
La Rivière aux Hippopotames de Lofigué ou Koin: (7 km du village de Lofigué et 12 km de Kadiolo).
Des hippopotames y sont visibles presqu’à tout moment et la pêche y est pratiquée.
Les caïmans sacrés du village de Katioloni :
Les caïmans sacrés de Katioloni se situent à 6 km du chef-lieu de commune et à 300m du village. Ces caïmans existent depuis la création du village. Ils vivent dans une mare dont le niveau d’eau diminue progressivement après la saison des pluies. Ces caïmans ne peuvent et ne doivent pas être abattus. En cas de rareté de pluie, lorsqu’on offre des poulets aux caïmans il pleut. Ils sont miraculeux et peuvent refuser la visite de toute personne mal intentionnée en devenant invisibles.
Les Hypogées de Zégoua :
Des hypogées ont été découverts à Zégoua, chef- lieu de commune lors des travaux d’entretien près d’une colline.
Le microclimat et la végétation luxuriante font de ce site une zone atypique. Plusieurs vergers l’entourent .
Les poissons sacrés de Derbasso: (16 km de Kaï)
Ils sont d’une grande valeur culturelle. Poissons de couleurs particulières qui ne sont jamais cuits en cas de capture. L’acceptation des offrandes par les poissons, prouve que les vœux formulés par les visiteurs seront exaucés.
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Les caïmans sacrés de Ouolobougou : à 7 km de Koutiala et sur la route de Bla vivent des caïmans dans un cours d’eau. Ce sont des caïmans protecteurs du village.
De nos jours on y trouve une source d’eau, et des armes cachées.
Les statuettes de la fécondité : au croisement de ruelles du village de Mahou se dressent deux statuettes. En immolant des poulets, elles résolvent vos problèmes de fécondité.
situé dans la région de Sikasso à 140 km de Bamako et à proximité de la frontière guinéenne, est l'un des plus importants centres de production d’énergie du Mali. D’une puissance globale de 46 mégawatts, il produit annuellement environ 247 GWh (soit 28 % de la production malienne en 2006) et permet la distribution électrique de Bamako, Kati, Koulikoro, Ségou, Fana, Dioïla, Yanfolila et Kalana. Il a été mis en service en 1980 et réhabilité entre 1996 et 2001. Il est exploité par la compagnie malienne Énergie du Mali.
Le lac de retenue d’eau de Sélingué :
Lac artificiel de 409 km2 et 2,2 milliards de m3 situé à 130 km de Bamako.
Il a été créé par la construction du barrage hydroélectrique de Sélingué en 1980 sur la rivière Sankarani, un affluent du Niger.
Les visiteurs peuvent entreprendre une promenade sur le lac, une partie de pêche à la canne, visiter les périmètres irrigués, le port de pêche. On y trouve aussi des hippopotames, environ 82 espèces de poisson reparties entre 46 genres, et 20 familles.
Le Cercle de Bougouni
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Les caïmans sacrés seraient inoffensifs dans ce milieu ambiant pour preuve, tous les animaux s’y abreuveraient à l’exception du chien.
Selon la légende, le site serait très hospitalier car tous les bergers qui venaient faire abreuver les animaux trouvaient miraculeusement un repas qu’ils mangeaient sur place. Mais cette générosité a pris fin quand un jeune très curieux dont la mère est originaire du village de Dissan a transgressé le tabou en se cachant derrière un arbre pour pouvoir apercevoir l’être qui apporte le repas. Sa curiosité a débouché sur la découverte d’une jeune fille, très belle, sortir de l’eau pour poser le repas.
Depuis lors, aucun plat n’est offert aux bergers par les Djinns (esprits surnaturels).
La pêche collective de Dissan : On fait des offrandes aux génies de la mare et ainsi les caïmans abandonnent l’eau pour laisser la place aux pêcheurs.
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